mercredi 29 janvier 2014

Les modalités d’application du CICE précisées !

Le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) vient de faire l’objet de précisions de la part de l’administration fiscale. Présentation des principales nouveautés.

Seuls les salaires n’excédant pas 2,5 fois le Smic sont retenus dans l’assiette du CICE. L’administration précise les modalités de calcul de ce plafond en fonction de la situation du salarié.

Ainsi, pour apprécier le plafond d’éligibilité des rémunérations, la durée légale de travail des salariés au forfait-jours est fixée à 218 jours. Si ces salariés effectuent des jours supplémentaires de travail, ces derniers sont convertis en heures pour la détermination du plafond (exemple : deux jours supplémentaires de travail correspondent à 14 heures à rajouter à la formule de calcul du plafond).

Lorsqu’un salarié travaille à temps partiel, le Smic annuel doit être corrigé à proportion de la durée de travail inscrite à son contrat de travail et rapportée à la durée légale de travail.

Les rappels de salaire peuvent être pris en compte dans le calcul du crédit d’impôt. À ce titre, si le rappel de salaire correspond au mois précédent suite à une erreur dans l’établissement de la paie, ce mois peut être reconstitué pour le calcul du crédit d’impôt.

Et si les rappels de salaire sont versés postérieurement au départ du salarié, ils peuvent être réintégrés à la rémunération prise en compte pour le calcul du crédit d’impôt au titre de l’année à laquelle se rapportent les rappels de salaires.

L’administration fiscale revient sur la position qu’elle avait précédemment prise s’agissant de l’ordre d’imputation du CICE sur l’impôt dû par l’entreprise bénéficiaire.

Ainsi, désormais, le CICE pourra s’imputer selon un ordre choisi par l’entreprise, sous réserve des règles particulières relatives aux autres sommes imputables (exemple : le crédit d’impôt recherche).

Afin d’améliorer la trésorerie des entreprises, le CICE peut faire l’objet d’une avance, ce préfinancement s’effectuant par la cession partielle de la créance de CICE dite « en germe ».

Dans un groupe fiscal, seule la société mère peut procéder au préfinancement du CICE, celui-ci correspondant à la somme des créances « en germe » des sociétés du groupe. Par exception à la règle de principe qui n’autorise qu’une seule cession de la créance en germe, l’administration permet à la société mère de procéder à quatre cessions partielles de celle-ci. Le nombre de cession ne devant toutefois pas excéder le nombre d’entités composant le groupe. À noter que, sur l’ensemble des cessions, chaque entité du groupe ne peut bénéficier qu’une seule fois du préfinancement.

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